LE TOUR DE FRANCE FEMMES 2025 : UNE ÉDITION ENTRE MONTAGNES, RECORDS ET AMBITIONS

À travers neuf étapes variées, l’épreuve mêlera plaines, massifs montagneux et profils accidentés, dans un tracé pensé pour révéler les grandes championnes d’aujourd’hui et de demain.
Un parcours pensé pour marquer les esprits
Cette édition 2025 se distingue par la richesse de son itinéraire, débutant depuis une ville encore tenue secrète au mois de juin, avant une arrivée finale à Châtel en Haute-Savoie. Avec quinze départements traversés, le tracé explore une grande diversité de reliefs, allant de la Bretagne à la Savoie en passant par l’Auvergne. La cinquième étape, entre Chasseneuil-du-Poitou et Guéret, établit même un record de distance avec 166 km sur une seule journée, confirmant la montée en puissance de l’épreuve.
La répartition des étapes reflète cette volonté d’équilibre et d’intensité : deux totalement plates, deux en moyenne montagne, deux de haute altitude et trois à profils vallonnés. Cette diversité tactique permettra aux sprinteuses de s’exprimer dans les premières journées, avant que les grimpeuses ne prennent l’ascendant dans les étapes alpines. Parmi les passages les plus redoutés, l’étape reine vers Saint-François-Longchamp proposera l’ascension du col de la Madeleine, culminant à 2 000 mètres d’altitude, avec un dénivelé de 3 490 mètres.
Des cols mythiques, des profils propices à renverser le classement
Avec un dénivelé cumulé de 17 240 mètres et des cols emblématiques tels que la Madeleine, le Béal ou encore Joux-Plane en clôture, les spécialistes de la montagne auront toutes les cartes en main pour peser sur le classement général. Les organisateurs misent sur la dramaturgie naturelle des Alpes, qui pourrait offrir un dénouement spectaculaire jusqu’à la dernière ascension. Ce parcours exigeant nécessitera une parfaite gestion de l’effort et de la récupération, tout en ouvrant la porte à des attaques audacieuses sur les profils piégeux du Massif central ou du Jura.
Un plateau de favorites à la hauteur des ambitions
Vingt-deux formations prendront le départ avec, pour certaines, des ambitions clairement affichées. Parmi les favorites les plus attendues figure Katarzyna Niewiadoma, tenante du titre et chef de file de Canyon//SRAM. À ses côtés, Demi Vollering, désormais sous les couleurs de FDJ-Suez, espère retrouver la plus haute marche après avoir échoué de peu l’an dernier. La Néerlandaise, grande dominatrice des classiques, pourrait tirer profit de la densité montagneuse en deuxième partie de course.
Du côté des Françaises, les regards se porteront sur Cédrine Kerbaol, sixième en 2024, auteure d’une échappée victorieuse et récemment recrutée par EF-Oatly-Cannondale. La présence de Pauline Ferrand-Prévot, sacrée à Paris-Roubaix ce printemps et de retour sur route après son titre olympique en VTT, ajoute une touche d’expérience et de polyvalence. Le peloton pourra également compter sur Elisa Longo Borghini, vainqueure du Giro 2024, et Justine Ghekiere, championne de Belgique en titre et meilleure grimpeuse du dernier Tour. Enfin, le retour remarqué d’Anna van der Breggen, troisième de la Vuelta Femenina, renforce la densité d’un peloton où l’expérience tutoie la nouvelle vague.
Une dynamique collective au cœur des stratégies
Si les noms des leaders attirent naturellement l’attention, les enjeux tactiques collectifs seront déterminants. La cohésion d’équipe, notamment dans les longues étapes ou en altitude, jouera un rôle clé. Chaque formation devra articuler son action autour d’un binôme solide leader/domestique, capable d’absorber les efforts ou de créer des mouvements décisifs. Le profil du parcours, sans contre-la-montre, favorisera les attaques groupées ou les coups stratégiques sur des terrains piégeux, où les hiérarchies peuvent voler en éclats.
L’émergence d’un rendez-vous majeur du cyclisme féminin
Le Tour de France Femmes continue de grandir et, avec cette quatrième édition, prend une dimension internationale inédite. Entre prestige sportif et retentissement médiatique, l’épreuve s’installe comme une référence estivale, à l’instar de son homologue masculin. Chaque étape pourrait faire émerger un nom nouveau, marquer la confirmation d’un talent ou inscrire durablement une championne dans l’histoire. Le suspense s’annonce total jusqu’à l’arrivée à Châtel, théâtre d’un final où tout pourra encore se jouer.
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