FASHION WEEK 2025 : QUAND LES CAPITALES DICTENT LA MODE DE DEMAIN

New York, le coup d’envoi électrique
La saison s’ouvre le 11 septembre à New York, où l’énergie brute de la ville devient partie intégrante du show. Les avenues s’illuminent de défilés, les rooftops accueillent des after-parties et les front rows se transforment en concentrés de pop culture. Ici, tout est calibré pour séduire l’international : Michael Kors, Marc Jacobs et Carolina Herrera tiennent le haut de l’affiche, tandis que de jeunes griffes comme LaQuan Smith injectent de la provocation dans la tradition. La rumeur annonce déjà Kendall Jenner ouvrant le show Ralph Lauren, sous les yeux d’une Rihanna spectatrice, transformant la présentation en événement viral.
Londres, la capitale de l’audace
Quelques jours plus tard, du 18 au 22 septembre, c’est au tour de Londres de s’enflammer. Plus qu’une semaine de mode, c’est une véritable scène expérimentale. Dans les hangars de l’East End ou sous les voûtes victoriennes, JW Anderson, Richard Quinn et Simone Rocha s’amusent à brouiller les frontières entre art et vêtement. On parle déjà d’un retour intimiste de Victoria Beckham, tandis que Stella McCartney préparerait une collaboration avec des artistes digitaux. L’an dernier, Quinn avait marqué les esprits avec un décor immersif qui avait fait de son défilé une œuvre totale. En 2025, Londres entend prouver que sa créativité reste son arme la plus redoutable.
Milan, l’éternelle séductrice
Du 23 au 29 septembre, cap sur Milan, où la mode se vit comme une célébration. Dans les palais baroques et les salles monumentales, le made in Italy déploie ses codes : sensualité, artisanat et faste. Prada, Gucci, Dolce & Gabbana et Versace rivalisent d’éclat, quand Armani persiste à défendre un luxe sobre et épuré. L’an dernier, Naomi Campbell avait électrisé le podium dans un tailleur Prada revisité. Cette année, Dolce & Gabbana annoncent un hommage à la Sicile, entre traditions et modernité, tandis que Fendi devrait imposer un discours plus écologique avec des tissus recyclés. À Milan, le glamour se conjugue toujours au futur.
Paris, l’apothéose de la haute couture
Enfin, du 29 septembre au 7 octobre, Paris ferme la marche et impose son autorité. Ici, chaque défilé ressemble à une déclaration d’intention. Sous les verrières du Grand Palais ou dans les cours secrètes de la capitale, Chanel, Dior, Saint Laurent et Louis Vuitton dictent la grammaire du luxe mondial. Pharrell Williams, à la tête de Vuitton, prépare une mise en scène où la musique et la mode dialoguent comme jamais. Zendaya est attendue chez Valentino, Timothée Chalamet chez Haider Ackermann, et Emma Mackey pourrait illuminer le front row de Saint Laurent. En 2024, la présence de Beyoncé et Jay-Z au défilé Vuitton avait éclipsé les tenues elles-mêmes : preuve que Paris est plus qu’une Fashion Week, c’est un spectacle planétaire.
Des identités qui se complètent
Chaque capitale impose sa signature. Paris incarne la haute couture et la maîtrise intemporelle, Milan sublime l’artisanat et le glamour, New York capitalise sur l’énergie commerciale et le pragmatisme, tandis que Londres ose l’expérimentation et l’imprévu. Cette diversité fait la force du Big Four : aucune ne peut prétendre dominer toutes les autres, mais ensemble, elles fixent la carte mondiale du style. Selon les analystes, Paris reste la capitale la plus influente, mais Londres s’impose comme le foyer créatif qui alimente les imaginaires.
Tendances et imaginaires pour 2026
Les collections printemps-été 2026 s’annoncent contrastées : d’un côté, l’opulence revient en force avec des silhouettes sculpturales, des bottes imposantes et des manteaux au col cheminée ; de l’autre, la légèreté estivale apporte des déclinaisons plus fluides et aériennes. Les jeans ornés de strass, déjà repérés en 2024, devraient s’imposer sur les podiums américains. À Paris, le rétro-futurisme domine, avec des silhouettes qui convoquent le XVIIe siècle tout en intégrant des codes numériques. À Londres, on s’attend à des expérimentations gothiques, tandis que Milan continuera de magnifier le tailoring italien, revisité pour séduire une génération en quête d’élégance.
Mode, réseaux et responsabilité
Impossible aujourd’hui de dissocier la Fashion Week des réseaux sociaux. Un passage de Zendaya ou un look de Bella Hadid suffit à faire exploser TikTok et Instagram. Les maisons prévoient des diffusions mondiales en direct, des expériences de réalité augmentée et des coulisses virtuelles accessibles au public. Mais derrière le glamour, une question persiste : comment concilier spectacle et responsabilité ? Stella McCartney et Fendi mettent en avant des matériaux recyclés, tandis que Gucci et Dior renforcent leurs partenariats avec des ateliers locaux. Même si certains dénoncent encore du greenwashing, l’exigence écologique est devenue un pilier incontournable.
L’histoire s’écrit en septembre
En un mois, la Fashion Week 2025 ne va pas seulement présenter les collections printemps-été 2026. Elle va aussi réaffirmer la singularité des capitales, amplifier le pouvoir des célébrités, faire vibrer les réseaux sociaux et poser les jalons d’une mode plus responsable. New York électrise, Londres surprend, Milan séduit et Paris consacre. Ensemble, elles dictent la mode de demain — et rappellent qu’un défilé, aujourd’hui, n’est jamais qu’un vêtement : c’est une histoire que l’on raconte au monde entier.
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