COUPE DU MONDE DE RUGBY FÉMININ 2025 : LES BLEUES EN DÉMONSTRATION ET UN TOURNOI DÉJÀ PALPITANT

Les Bleues écrasent le Brésil et s’affirment
Pour leur deuxième match de la phase de poules, les Françaises ont livré une démonstration de puissance et d’efficacité face au Brésil, balayé sur le score de 84 à 5. Quatorze essais, une domination totale dans le jeu au sol comme dans les airs et un collectif tricolore qui a déroulé sans faiblir : cette prestation a marqué les esprits. Si le Brésil, encore en apprentissage à ce niveau, a sauvé l’honneur avec un essai historique, les Bleues ont confirmé qu’elles comptaient bien jouer un rôle majeur dans la compétition. Portées par une attaque en feu et une défense de fer, elles envoient un signal fort à leurs rivales directes, l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande.
Un tournoi historique en Angleterre
La Coupe du monde féminine de rugby 2025 se déroule en Angleterre du 22 août au 27 septembre. Pour la première fois, seize équipes sont réunies, réparties en quatre poules de quatre. Les matchs sont diffusés à l’international, avec notamment TF1 en France, qui a attiré plus de 3 millions de téléspectateurs lors de l’entrée en lice des Bleues. Outre-Manche, l’événement connaît un succès populaire retentissant : certaines rencontres, comme à Sunderland, ont attiré plus de 40 000 spectateurs dans les tribunes.
Cette édition s’inscrit dans la continuité d’une croissance régulière du rugby féminin. En 2022, en Nouvelle-Zélande, la Coupe du monde avait déjà franchi un cap avec la victoire spectaculaire des Black Ferns contre l’Angleterre en finale, devant un Eden Park à guichets fermés. L’Angleterre, justement, avait remporté ses deux titres en 1994 et 2014, tandis que la Nouvelle-Zélande domine historiquement la compétition avec six trophées. Pour la France, le meilleur résultat reste trois finales perdues, la dernière en 2017 face aux Néo-Zélandaises. Autant dire que l’attente est grande.
Les grandes nations au rendez-vous
Dès la phase de poules, les cadors ont assumé leur statut. L’Angleterre a démarré tambour battant en surclassant les États-Unis puis les Samoa, confirmant sa puissance et son impressionnante profondeur de banc. La Nouvelle-Zélande, championne en titre, a de nouveau fait parler son sens du spectacle, emmenée par l’inévitable Portia Woodman-Wickliffe, qui a ajouté de nouveaux essais à un record déjà historique. La France, en réussissant son entrée avec éclat, s’impose désormais comme une prétendante crédible. L’Irlande s’est illustrée avec une victoire spectaculaire contre l’Espagne, tandis que l’Afrique du Sud a créé la surprise en éliminant l’Italie et en validant pour la première fois une place en quarts de finale.
Des joueuses qui écrivent déjà l’histoire
Certaines figures marquent plus que jamais ce tournoi. Portia Woodman-Wickliffe s’impose comme une légende, cumulant des records d’essais en Coupe du monde. L’Anglaise Jess Breach a franchi la barre symbolique des cinquante essais en sélection, preuve de son rôle incontournable dans l’attaque des Red Roses. En Afrique du Sud, Sinazo Mcatshulwa est entrée dans l’histoire en inscrivant l’essai qui a propulsé son équipe en quarts, tandis que la jeune Écossaise Francesca McGhie a crevé l’écran avec un doublé qui a offert à l’Écosse une qualification inespérée.
Entre fête populaire et déséquilibres
Partout en Angleterre, l’événement prend des allures de festival. Les tribunes vibrent, les supporters de toutes nations s’embrassent et les petites nations, comme le Brésil ou les Samoa, sont acclamées malgré des défaites lourdes. Le premier essai brésilien en Coupe du monde, inscrit contre la France, restera comme un moment d’émotion universelle. Pourtant, ce succès populaire n’efface pas totalement les déséquilibres sportifs : les écarts de niveau persistent, avec des scores parfois très sévères qui posent encore la question du développement des nations émergentes.
Quelles perspectives pour la suite ?
Alors que la phase de groupes se poursuit, les regards se tournent déjà vers les affiches des quarts de finale. La France pourrait croiser la route de l’Angleterre dans un choc explosif, tandis que la Nouvelle-Zélande semble promise au dernier carré. L’Irlande, l’Afrique du Sud ou l’Écosse pourraient jouer les trouble-fêtes et déjouer les pronostics. Tout reste ouvert, mais une chose est sûre : cette Coupe du monde féminine 2025 s’annonce déjà comme l’une des plus spectaculaires et des plus suivies de l’histoire.
Un tournoi déjà inoubliable
Ce que l’on retient de ce début de Coupe du monde féminine de rugby 2025, c’est à la fois la confirmation de l’élan populaire, l’émergence de nouvelles nations et la puissance retrouvée des Bleues. L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 27 septembre, tient toutes ses promesses et pourrait bien consacrer une nouvelle ère pour le rugby féminin mondial.
Articles similaires

Le Grand Prix de Las Vegas 2023 : Ce qu’il faut retenir
Retrouvez tous les temps forts du Grand Prix de Formule 1 de Las Vegas de ce week-end. Ne ratez pas notre résumé complet des moments décisifs qui ont animé cette course spectaculaire au cœur de Las Vegas.

Découvrez les moments clés et les analyses du match de football passionnant entre la Belgique et l'Azerbaïdjan de ce week-end.
Publicité

Publicité